Ce roman m'a été offert pour mon anniversaire il y a un peu plus d'un an, trônant dans ma pile à lire depuis tout ce temps. Maintenant que je viens de le refermer, après avoir dévoré toutes les lignes, je me dis qu'il est dommage de l'avoir laisser de côté si longtemps.
DEUX SECONDES EN MOINS est une histoire d'amitié, d'amour, de drame, de musique mais surtout, oui, et surtout, une belle leçon de vie.
Ce roman est écrit à quatre mains celle de Marie Colot et Nancy Guilbert, ce que je trouve vraiment merveilleux et pertinent étant donné que le choix de cette méthode fait écho à cette histoire ; au jeu de piano à quatre mains d'Igor et Rhéa. C'est un très joli clin d’œil que j'ai beaucoup apprécié.
*
Dans ce roman nous passons alternativement de la voix d'Igor à Rhéa ; deux adolescents torturés par un événement tragique qui a profondément changer leur vie.
Igor est dévasté par les traces que laissent ce grave accident de voiture qu'il a subit alors que son père était au volant. Dévoré par la colère qu'il voue à son paternel, le visage à demi défiguré et marqué, Igor n'ose plus sortir de chez lui, fuyant ses amis, désertant les bancs de son lycée et même ceux du conservatoire.
Pourtant talentueux, Igor n'avait pas touché un piano depuis quatre mois jusqu'au jour où ses doigts se mouvent malgré lui sur son clavier alors que son père et sa mère sont absents. Il pensait que cette séance musicale resterait sous silence mais c'est sans compter sur son précieux ami Obama, un perroquet on ne peut plus bavard. Difficile de rester discret avec un phénomène pareil !
Sa mère voit en cet appel une opportunité d'aider son fils. Elle demande alors à son ami d'enfance, Fred, une homme avec qui elle a étudié au conservatoire, de venir donner des cours particuliers à Igor.
Rhéa voit sa vie chuter dans un trou noir depuis que son petit ami Alex est mort. Entre le chagrin qui la noie, la colère qui la ronge et la culpabilité de n'avoir pu comprendre qu'Alex souffrait jusqu'au point de se suicider, Rhéa s'enferme dans le désespoir, abandonnant même le piano qui pourtant était son seul moyen qui jadis lui permettait de pouvoir se libérer de ce qui rugissait à l'intérieur d'elle.
Alors que sa famille vient d'emménager, sa mère oblige Rhéa à reprendre les cours dans un nouveau conservatoire afin qu'elle puisse valider sa dernière année du troisième cycle. Rhéa fait alors connaissance de Monsieur Randal, un professeur de piano atypique et buveur de thés peu ordinaires.
Telle une partition à déchiffrer, avec ces nuances et ces difficultés, au fils des pages, nous allons découvrir ces deux personnages et suivre les épreuves qu'ils vivent pour tenter de se reconstruire.
J'ai particulièrement aimé ce professeur de piano discret qui pourtant rayonne d'une lumière pur et simple, et sans qui Igor et Rhéa n'aurait pu se rencontrer. Sa manière de percevoir l'humain et la vie, en fait un personnage doux et ultra attachant. Un professeur comme on aimerait plus souvent rencontrer dans sa vie...
Ce roman est pour moi une petite merveille. J'ai apprécié découvrir l'évolution entre Igor et Rhéa, la manière dont tous deux, de part leur persévérance et leur volonté, vont s'unir, se soutenir et s'aider.
Bien au-delà de son apparence dramatique, ce livre est une hymne à la vie.
Igor est dévasté par les traces que laissent ce grave accident de voiture qu'il a subit alors que son père était au volant. Dévoré par la colère qu'il voue à son paternel, le visage à demi défiguré et marqué, Igor n'ose plus sortir de chez lui, fuyant ses amis, désertant les bancs de son lycée et même ceux du conservatoire.
Pourtant talentueux, Igor n'avait pas touché un piano depuis quatre mois jusqu'au jour où ses doigts se mouvent malgré lui sur son clavier alors que son père et sa mère sont absents. Il pensait que cette séance musicale resterait sous silence mais c'est sans compter sur son précieux ami Obama, un perroquet on ne peut plus bavard. Difficile de rester discret avec un phénomène pareil !
Sa mère voit en cet appel une opportunité d'aider son fils. Elle demande alors à son ami d'enfance, Fred, une homme avec qui elle a étudié au conservatoire, de venir donner des cours particuliers à Igor.
Rhéa voit sa vie chuter dans un trou noir depuis que son petit ami Alex est mort. Entre le chagrin qui la noie, la colère qui la ronge et la culpabilité de n'avoir pu comprendre qu'Alex souffrait jusqu'au point de se suicider, Rhéa s'enferme dans le désespoir, abandonnant même le piano qui pourtant était son seul moyen qui jadis lui permettait de pouvoir se libérer de ce qui rugissait à l'intérieur d'elle.
Alors que sa famille vient d'emménager, sa mère oblige Rhéa à reprendre les cours dans un nouveau conservatoire afin qu'elle puisse valider sa dernière année du troisième cycle. Rhéa fait alors connaissance de Monsieur Randal, un professeur de piano atypique et buveur de thés peu ordinaires.
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Telle une partition à déchiffrer, avec ces nuances et ces difficultés, au fils des pages, nous allons découvrir ces deux personnages et suivre les épreuves qu'ils vivent pour tenter de se reconstruire.
J'ai particulièrement aimé ce professeur de piano discret qui pourtant rayonne d'une lumière pur et simple, et sans qui Igor et Rhéa n'aurait pu se rencontrer. Sa manière de percevoir l'humain et la vie, en fait un personnage doux et ultra attachant. Un professeur comme on aimerait plus souvent rencontrer dans sa vie...
Ce roman est pour moi une petite merveille. J'ai apprécié découvrir l'évolution entre Igor et Rhéa, la manière dont tous deux, de part leur persévérance et leur volonté, vont s'unir, se soutenir et s'aider.
Bien au-delà de son apparence dramatique, ce livre est une hymne à la vie.
Je vous laisse maintenant le soin de parcourir le résumé et quelques passages que je vous partage juste en-dessous.
- Vas-y, joue quelque chose. Ce que tu veux, ce que tu aimes, ce qui t'emporte !
Depuis qu'un accident de voiture l'a complètement défiguré, Igor se mure dans le silence. Sa rancune envers son père, responsable de l'accident, est immense, comme sa solitude.
Rhèa sombre dans le chagrin après le suicide de son petit ami. Encore sous le choc, elle ne sait plus à qui ni à quoi se raccrocher dans la ville où elle vient d'emménager.
Pour l'un et l'autre, tout s'est joué à deux secondes. Deux secondes qui auraient pu tout changer...
Et pourtant, Igor et Rhéa reprennent jour après jour goût à la vie en se raccrochant à la musique.
Une fantaisie de Schubert et un professeur de piano pas comme les autres vont les réunir et les mener sur un chemin inespéré.
Depuis qu'un accident de voiture l'a complètement défiguré, Igor se mure dans le silence. Sa rancune envers son père, responsable de l'accident, est immense, comme sa solitude.
Rhèa sombre dans le chagrin après le suicide de son petit ami. Encore sous le choc, elle ne sait plus à qui ni à quoi se raccrocher dans la ville où elle vient d'emménager.
Pour l'un et l'autre, tout s'est joué à deux secondes. Deux secondes qui auraient pu tout changer...
Et pourtant, Igor et Rhéa reprennent jour après jour goût à la vie en se raccrochant à la musique.
Une fantaisie de Schubert et un professeur de piano pas comme les autres vont les réunir et les mener sur un chemin inespéré.
"Tu as souri, tu as posé ta tête sur mon épaule et on est restés là sans bouger, à regarder par ton velux les étoiles s'allumer une à une.
Pourquoi, Alex ? Pourquoi ? Je ne comprends toujours pas.
Quand tu as prononcé ces mots, j'ai ressenti un drôle de pincement au coeur, mais je n'ai pas creusé plus que ça. Par lâcheté, égoïsme, paresse ? Je ne sais pas.
Pardon..."
Pourquoi, Alex ? Pourquoi ? Je ne comprends toujours pas.
Quand tu as prononcé ces mots, j'ai ressenti un drôle de pincement au coeur, mais je n'ai pas creusé plus que ça. Par lâcheté, égoïsme, paresse ? Je ne sais pas.
Pardon..."
"Ces projets sont loin derrière. Je ne parviens pas à déterminer si ces souvenirs me font plus de tort que de bien. Ils me peinent autant qu'ils réchauffent mon coeur déchiré par ce que j'ai perdu en un texto. Ce n'est pas une épithèse hémifaciale et une énième opération qui me rendront ma vie. Depuis le proposition du Dr Simonis, j'ai pesé le pour et le contre, tiraillé entre l'envie de croire que ça changera tout et le sentiment que c'est impossible..."
"Le silence est si fort que j'entends les battements de mon coeur résonner. Au-delà du côté droit tourmenté d'Igor, j'essaie de découvrir autre chose, je me concentre sur la joue gauche, lisse et ferme, légèrement piquée de poils, sur son oeil valide qui me fixe fièrement, sur ses cheveux blonds et soyeux..."
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